Opinions / positions

Contre une croissance infinie dans un monde aux ressources finies qui SE DÉGRADENT et SE DISPERSENT

La volonté de croissance infinie dans un monde fini est d’autant plus problématique que, en plus de la loi de l’entropie, les chaînes de traitement sont imparfaites, certains usages sont dispersifs, et le recyclage a toujours des pertes.

La désescalade technique, ce n'est pas simplement supprimer certaines technologies, c'est organiser différemment toute la société pour pouvoir s'en passer

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[adapté de « Contre l’alternumérisme », ed. La Lenteur]

« Les machines sont efficaces à l’impérieuse condition que l’on aménage nos existences et le territoire en fonction de leur exigences. »

B. Louart, « Réappropriation – Jalons pour sortir de l’impasse industrielle », ed. La Lenteur]

« Le monde n’irait pas si vite s’il n’était pas persuadé de son effondrement »

La non-soutenabilité de notre modèle de société nous oblige non seulement à rester dans la « course » pour ne pas régresser, mais même à accélerer. Comme dans un champ de pesanteur, « il faut accélérer pour rester sur place ». En plus d’une crise biogéochimique, cela provoque une crise sociale et existentielle.

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« Le poids des constructions humaines sur Terre dépasse désormais celui du monde vivant »

On sait que nous et notre bétail pesons 97% de la masse des mammifères, mais désormais même nos constructions pèsent plus lourd que l’ensemble du vivant. Un des marqueurs de l’Anthropocène.

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Si la solution au désastre écologique était technologique, on l’aurait déjà trouvée, et mise en oeuvre.

Cela fait déjà longtemps que l’on cherche une sortie technologique « par le haut », mais malgré notre surplus de logos, la situation empire. On se rend compte désormais que même si l’on atteignait ces buts hors d’atteinte (monde 100% renouvelable, carboneutralité, 6e extinction endiguée …), on ne serait pas sorti d’affaire pour autant. Il ne faut pas chercher à uniquement guérir les symptômes de la « crise », mais voir qu’elle demande des transformations politiques et philosphiques.

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Nous avons tendance à toujours vouloir poser une solution technologique à tous les problèmes, en surempilant les couches techniques.

Ce problème était connu dès l’Antiquité, cf le mythe de Dédale.  

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Le monde des solutions « grises » va et doit mourir avec la fin des ressources abondantes, pour faire revenir le bon sens d’initiatives basées sur la nature.

L’ingénierie moderne a voulu trop séparer les disciplines, et aller dans des approches réductrices : paradoxalement, elle a glissé vers une complication croissante, en oubliant que la complexité résultant de l’Evolution est ce qui marche le mieux.

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La Fresque des Low-techs fait parti d’une panoplie d’armes d’auto-défense intellectuelle contre les fausses promesses de la dérive technologique actuelle.

Les technolâtres rejettent les limites d’un revers de main, ou n’ont parfois pas conscience de principes physiques de base : cet atelier a pour but de savoir quoi leur répondre.

Page de blog MEDIUM

Controverse sur la définition des low-techs

Mi-2023, certains membres de la communauté de la fresque des LT ont souhaité réagir face au dévoiement du terme opéré à plusieurs endroits. Après une explication du contexte,